Sous-traitance et économies ne sont pas toujours synonymes

Publié le par Louis-Félix Bergeron

Dans les projets d’informatique manufacturière, est-il avantageux de sous-traiter certaines parties du travail?

Pour des tâches très complexes qui nécessitent des expertises pointues ou qui ont moins de liens entre elles, l’avantage de s’adjoindre des partenaires spécialisés peut surpasser les coûts de la multiplication des intervenants. Dans ce cas, le partenaire informatique principal peut lui-même reconnaître ses limites et proposer d’accorder un mandat spécifique à des sous-traitants avec qui la collaboration passée s’est avérée fructueuse.

Par contre, si l’objectif est d’abord d’économiser du temps et de l’argent, on peut anticiper que c’est plutôt l’inverse qui se produira. En informatique, l’expérience montre que plus on ajoute des acteurs dans un dossier, plus la charge de travail globale augmente puisque ces acteurs doivent arriver à se comprendre mutuellement, à répondre aux questions de chacun, à intégrer leur travail respectif au projet commun. À terme, cet exercice de collaboration peut générer des coûts supplémentaires pour résultats qui ne dépassent pas significativement ceux qu’aurait produits un seul partenaire.

Parfois, il vaut donc mieux confier la totalité d’un dossier informatique à un seul partenaire, même si la facture anticipée semble salée. L’ajout d’acteurs risque d’apporter bien peu d’avantages tout en augmentant les frais et les délais.