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Choisir un fournisseur informatique : une question d’attitude

mars 11th, 2014 by Louis-Félix Bergeron

Acheter un logiciel de gestion manufacturière ressemble plus à un mariage qu’à l’achat d’une paire de souliers. Comment trouver le bon parti?

 

Comment vendez-vous vos produits? Seriez-vous porté à acheter un produit informatique d’un fournisseur qui vend comme vous le faites? L’importance de l’investissement dans un logiciel de gestion manufacturière devrait mener l’acheteur potentiel à se renseigner sur le fournisseur informatique qui propose ses produits et à s’assurer qu’une relation de confiance peut être à établie avec lui. Les indices suivants sont à investiguer.

 

Attitude du fournisseur face au manufacturier : L’intégration d’un logiciel de gestion manufacturière ne se fait pas en criant ciseaux. Pour réussir un tel projet, le fournisseur informatique et le manufacturier doivent apprendre à se connaître, analyser les besoins du manufacturier et voir comment le logiciel peut y répondre. C’est seulement après cette démarche préliminaire que le manufacturier et le fournisseur disposent de suffisamment d’informations pour établir de quelle façon l’implantation du logiciel est envisageable. Dans ce contexte, la vente à pression ou l’incitation à une prise de décision rapide sont des attitudes inappropriées pour un fournisseur puisqu’elles sautent des étapes et peuvent mener le manufacturier à investir dans un outil qui ne lui convient pas, qui ne répond pas à ses besoins, qui ne fonctionne pas selon ses attentes. Le manufacturier doit alors se demander ce que cherche le fournisseur informatique. Veut-il établir une relation à long terme ou conclure une vente rapidement?

 

Attitude du fournisseur face à ses concurrents : Un projet d’implantation de logiciel de gestion manufacturière repose principalement sur les besoins d’un manufacturier et la capacité du fournisseur à y répondre. Le fournisseur a donc tout intérêt à démontrer comment ses produits peuvent répondre aux besoins du manufacturier. Le manufacturier devrait également chercher à savoir comment le fournisseur se positionne par rapport à ses concurrents. Comment ce fournisseur parle-t-il de ses concurrents et de leurs produits? Comment démarque-t-il ses produits de ceux de ses concurrents? Compare-t-il les forces de ses produits aux forces des produits concurrents ou préfère-t-il dénigrer ses concurrents pour chercher à les reléguer à l’arrière-plan? Qu’est-ce que le fournisseur dit et ne dit pas de ses propres produits et de ceux de ses concurrents? Que peut-on percevoir des motivations réelles du fournisseur dans ses arguments de vente par rapport à ses concurrents?

 

Nom et réputation du fournisseur : Lorsqu’une entreprise jouit d’une bonne réputation, elle se fait un devoir de mettre son nom en valeur. Ce nom jalousement protégé sert à créer un souvenir durable qui portera les acheteurs à penser à ce nom avant tout autre. Toute la réputation de l’entreprise est contenue dans ce nom. Dans cet esprit, pourquoi une entreprise changerait-elle de nom, ne serait-ce qu’une seule fois? Quel est l’objectif de ce changement? Serait-ce parce que le « souvenir durable » de l’ancien nom n’est pas à l’avantage de l’entreprise? Un acheteur devrait se renseigner sur la conduite d’un fournisseur face à son nom. A-t-il déjà changé de nom? Si oui, pourquoi? Quels sont les noms précédents de ce fournisseur? Quelle réputation ces noms véhiculent-ils?

 

Informations sur la taille et les activités de l’entreprise : Bien que toute entreprise ne souhaite pas tout dévoiler d’elle-même, une relation d’affaires entre un fournisseur informatique et un manufacturier repose sur une certaine franchise réciproque. Ainsi, le manufacturier devrait chercher à connaître la taille et les activités du fournisseur afin de se faire une idée de la capacité de ce fournisseur à livrer un produit efficace qui répond aux besoins du manufacturier. Lorsque le fournisseur donne des informations véridiques sur lui-même, même si celles-ci peuvent ne pas être entièrement avantageuses pour le fournisseur, il est plus facile pour le manufacturier d’ajuster ses attentes envers ce fournisseur et de juger si celui-ci est digne de confiance et peut remplir le mandat établi entre le manufacturier et le fournisseur. À l’inverse, on peut se poser des questions sur les motivations d’un fournisseur qui gonfle ou masque des informations sur lui-même.

 

On le sait, une relation d’affaires durable et avantageuse pour toutes les parties repose sur la confiance et la transparence. Pour cultiver cette confiance, il importe que le manufacturier dispose d’informations vraies et vérifiables sur le fournisseur et que celui-ci soit disposer à accompagner le manufacturier dans une prise de décision mûrie et réfléchie, sans empressement ni pression indue.

Relecture : Treize trucs pour schématiser efficacement un produit

février 11th, 2014 by Louis-Félix Bergeron

La construction d’un Catalogue Interactif passe d’abord par une étape de description schématique des produits à inclure au Catalogue. Voyez comment vous pouvez rendre ce processus efficace.

 

Vizco présente une relecture des articles qui ont suscité le plus d’intérêt dans les publications précédentes de son info-lettre.

 

Avant de commencer la configuration d’un Catalogue interactif, il faut d’abord analyser les produits du catalogue afin de structurer les informations sur leurs propriétés, leurs options, les prix, etc.

 

Voici quelques trucs pour atteindre les quatre objectifs que vise cette analyse.

 

1.     Organiser la structure des produits dans le catalogue

  • Pensez à un plan. Plus le schéma de produit sera précis, moins grands seront les risques d’erreur, les délais et les dépassements de coût lors de la configuration.
  • Soyez logique et cohérent. Assurez-vous de bien définir les liens de cause à effet entre les diverses questions à poser sur vos produits.
  • Évitez les redondances. Un schéma efficace réussit à condenser l’ensemble des caractéristiques d’un produit dans un nombre limité de questions.
  • Visez la constance. Suivez le même style de schématisation pour tous vos produits à analyser.

 

2.     Centraliser et partager les données

  • Centralisez vos informations. Toutes les personnes qui connaissent les produits (opérateurs, représentants, ingénieurs, etc.) devraient participer à bâtir le schéma.
  • Faites de votre schéma une référence. Le schéma d’un produit devrait dicter comment configurer un produit dans le Catalogue interactif.
  • Assurez-vous d’être clair et compris. Portez une attention soutenue à sa lisibilité et à l’accessibilité des concepts et des termes employés.
  • Maintenez vos schémas à jour. Après la configuration, la maintenance de votre catalogue sera grandement facilitée si les schémas sont révisés périodiquement.

 

3.     Gagner du temps de configuration

  • Investissez là où ça compte. Planifiez que 80% de vos produits nécessiteront 20% de vos efforts de schématisation. Pour les 20% de produits restants, voyez comment vous pouvez réduire les 80% d’efforts anticipés.
  • Priorisez votre production fréquente. Schématisez ce qui représente 90% de votre production annuelle et mettez les 10% plus rares dans des portes de sortie.
  • Progressez par cycles. Construisez vos schémas de produits par boucles d’amélioration plutôt qu’en cherchant à compléter chaque étape avant de passer à la suivante.

 

4.     Préparer la vente des produits

  • Rendez vos produits plus payants. Misez sur la simplicité pour réduire le coût de vos produits et dégager une meilleure marge de profit.
  • Orientez les choix de vos clients. Spécifiez dans votre schéma les options que vous désirez mettre à l’avant-plan dans vos produits.

 

Pour revoir l’article original de janvier 2009 : Treize trucs pour schématiser efficacement un produit

Relecture : Le moment idéal

janvier 14th, 2014 by Louis-Félix Bergeron

Dans la tourmente des cycles économiques, quel est le meilleur moment pour améliorer les procédés d’affaires et la productivité d’une entreprise?

 

Vizco présente une relecture des articles qui ont suscité le plus d’intérêt dans les publications précédentes de son info-lettre.

 

Le meilleur moment pour améliorer votre productivité serait-il quand vous avez le vent dans les voiles, quand le carnet de commandes est bien rempli?

Oui, mais vous avez tellement à faire que vous n’avez pas de temps ou de ressources à y consacrer. Vous savez que si vous étiez plus productifs et mieux organisés, vous pourriez mieux répondre à la demande. Mais…

 

Ce meilleur moment serait-il alors pendant une période creuse?

Oui, mais l’avenir vous inquiète et vous hésitez à vous engager dans un projet qui demande de grandes décisions et des investissements importants. Vous savez que la baisse d’activité libère du temps pour perfectionner les employés, pour mieux organiser la production, pour innover. Mais…

 

Alors le meilleur moment serait-il lorsque la reprise s’amorce?

Oui, mais avec tous les clients qui ont attendu des temps meilleurs, les commandes recommencent à être de plus en plus nombreuses. Vous savez que vos meilleurs concurrents ont profité de la récession pour se mettre à jour dans leurs outils informatiques, perfectionner leurs procédés et améliorer leur productivité. Mais…

 

Doit-on conclure que le meilleur moment sera quand vous vendrez votre entreprise à un compétiteur?

Vous voyez maintenant ce compétiteur implanter un nouveau système de production qui réduit les pertes et le gaspillage et qui augmente les ventes et la qualité des produits. C’est ce même système qui lui a fait gagner des parts de marché à vos dépends. Si seulement vous aviez su…

 

Le moment idéal pour améliorer votre productivité, c’est maintenant!

 

Pour revoir l’article original de mars 2009 : Le moment idéal

Le moment idéal

mars 10th, 2009 by Louis-Félix Bergeron

Dans la tourmente des cycles économiques, quel est le meilleur moment pour améliorer les procédés d’affaires et la productivité d’une entreprise?

 

Trop souvent, les manufacturiers attendent le moment idéal pour investir dans leur productivité ou leurs outils informatiques. On a toujours une bonne raison pour remettre à plus tard un projet…

Voici une discussion typique entre le manufacturier Jean Fabrique et le fournisseur de services en productivité Alex Pertise.

 

Il y a un an

AP   –    Bonjour M. Fabrique! Comment ça va?

JF   –    Ah bonjour! On est débordés, les commandes entrent à pelle pis on fournit pas à livrer… Ça roule pas mal!

AP   –    Êtes-vous prêt pour démarrer votre projet de productivité?

JF   –    Ah ben non! On est ben qu’trop occupés! On a d’la broue dans l’toupet tellement on court à gauche pis à drète!

AP   –    Vous savez, si vous étiez plus productifs et mieux organisés, vous seriez mieux préparés pour répondre à la demande.

JF   –    Ben oui, j’sais ben… Mais là, j’ai pas l’temps, fa que rappelez-moi plus tard!

 

Aujourd’hui

AP   –    Bonjour M. Fabrique! Comment ça va?

JF   –    Ah bonjour… Ça va pas trop ben… Vous savez, la récession nous frappe pas mal, on vend moins qu’avant. C’est dur… On attend…

AP   –    Pensez-vous aller de l’avant avec votre projet de productivité?

JF   –    Ah non… On va attendre un peu… On n’est pas prêts pour ça…

AP   –    M. Fabrique, pensez-vous que les affaires vont reprendre?

JF   –    Ben oui, j’pense ben! Ça va reprendre à un moment donné, c’est sûr!

AP   –    Quand ça va reprendre, allez-vous être occupés comme avant?

JF   –    C’est sûr! Peut-être même plus, parce qu’y’a plein de clients qui vont avoir attendu pour passer leurs commandes pis qu’y vont toutt arriver en même temps pis nous demander ça pour hier.

AP   –    Alors pourquoi on ne fait pas le projet maintenant, pendant que vous avez le temps? Comme ça, vous allez être prêt quand ça va reprendre.

JF   –    Ouain, j’comprends, mais j’sais pas trop… On hésite pour prendre les grosses décisions, de c’temps-ci. J’pense ben qu’on va attendre de voir encore un peu…

AP   –    Vous savez, la récession, c’est un bon moment pour améliorer l’entreprise, pour perfectionner les employés, pour mieux organiser la production… pour innover! C’est le temps de prendre du recul pour voir ce qui manque à l’entreprise et ce qu’on peut faire de mieux, pour trouver des solutions à des problèmes qu’on n’avait pas le temps de régler avant. C’est le bon temps pour se démarquer des concurrents en se donnant un avantage par rapport à eux. Quand les affaires vont reprendre, vous allez être pris dans le quotidien pis vous n’aurez plus le temps de penser à ça.

JF   –    C’est ben vrai. Mais vous savez, avec la crise, on fait attention aux dépenses, on se sert la ceinture, on se protège… Rappelez-moi plus tard, quand ça va aller mieux.

 

Dans un an

AP   –    Bonjour M. Fabrique! Les affaires reprennent?

JF   –    Ah bonjour! Ouain, on sent que ça revient, on remonte la pente, les commandes recommencent à entrer, on réembauche, on repart la production.

AP   –    Et le projet de productivité, ça vous dit quoi maintenant?

JF   –    Ah ben… on commence à être pas mal occupés… On n’aura pas trop le temps pour ça avec la reprise…

AP   –    Mais vous avez des concurrents qui ont profité de la récession pour se mettre à jour dans leurs outils informatiques, perfectionner leurs procédés et améliorer leur productivité.

JF   –    Ah ouain? Ouain ben là… Tant mieux pour eux-autres mais là, on n’est pas prêts. On va attendre d’être sûrs de nos affaires… Rappelez-moi plus tard.

 

Prochaine étape?

AP   –    Bonjour M. Fabrique! Comment ça va?

JF   –    Ah bonjour… Ça va, ça va… On est en train de vendre l’entreprise à notre compétiteur, on s’est fait mangé nos parts de marché pis on était pus rentables… C’est ben dommage, mais bon, que-cé vous voulez… Là, sont après installer un nouveau système de production… Ça a l’air que ça roule pas mal plus qu’avant, avec des meilleurs produits, moins de pertes, moins de gaspillage, plus de ventes… Faut croire qu’on est passés à côté quand c’était le temps… Si on arait su…

 

Le moment idéal pour améliorer votre productivité, c’est maintenant!

Pierre Dauphinais, ing. jr., Louis-Félix Bergeron

Sous le capot de VizCo

février 15th, 2009 by Louis-Félix Bergeron

L’informatique, c’est un peu comme la mécanique automobile : beaucoup en parlent avec un vocabulaire un peu technique, mais peu s’y connaissent vraiment. Voici un aperçu terminologique de la suite VizCo.

Lorsqu’une entreprise cherche à se doter d’un logiciel de gestion manufacturière, plusieurs questions peuvent se poser. Sur quelles technologies reposent les logiciels disponibles? Ces technologies sont-elles fiables et communes? L’entreprise sera-t-elle captive d’une technologie marginale, peu éprouvée et pour lesquelles les ressources sont rares ou particulièrement onéreuses?

Pour assurer sa compatibilité et son intégration avec des systèmes informatiques répandus dans les entreprises manufacturières, la suite VizCo repose sur des technologies pouvant être décrites selon quatre aspects :

  • Le langage de développement du logiciel;
  • La gestion des données;
  • La personnalisation du logiciel;
  • Les échanges de données.

Langage de développement du logiciel

L’ensemble du développement de VizCo est basé sur la plate-frome Microsoft .NET Framework et sur le langage de programmation C#. La platefrome .NET est un composant logiciel pouvant être utilisé par un système d’exploitation Microsoft Windows et Microsoft Windows Mobile. Il a pour but de faciliter la tâche des développeurs en proposant une approche unifiée à la conception d’applications Windows ou Web, tout en introduisant des facilités pour le développement, le déploiement et la maintenance d’applications. Ce choix technologique, qui devient le standard de l’industrie, se justifie par la flexibilité qu’il offre et par la relative disponibilité des ressources compétentes en la matière sur le marché. De plus, il garantit l’interopérabilité avec les applications Microsoft (comme la suite Office) et donne une expérience usager qui ressemble à ce qui est rencontré avec les produits Microsoft.

Gestion de données

VizCo utilise la technologie d’usage courant Microsoft SQL Server pour sa gestion des données. Cette technologie de stockage est utilisée pour toute application Microsoft reposant sur une base de données. SQL Server est un système de gestion de base de données (SGBD), c’est-à-dire un ensemble de programmes qui permet la gestion et l’accès à une base de données. Un SGBD héberge généralement plusieurs bases de données, qui sont destinées à des logiciels ou des applications différentes.

Personnalisation du logiciel

En plus de la structure de base du logiciel, celui-ci peut être personnalisé pour les besoins spécifiques des utilisateurs, comme la constitution du Catalogue Interactif et l’incorporation des règles d’affaires et d’ingénierie dans le logiciel. Cette personnalisation se fait grâce au langage VBScript, un sous-ensemble du langage Visual Basic, utilisé en tant que langage de script d’usage général. L’avantage du VBScript tient à sa facilité d’apprentissage. En effet, un utilisateur n’étant pas programmeur en informatique peut apprendre et utiliser le VBScript pour adapter lui-même le logiciel à ses besoins.

Échanges de données

Puisque l’accès aux données peut être appelé à se faire à partir de plusieurs postes ou de lieux différents, la suite VizCo tire avantage des services Web. Un service web est un programme informatique permettant la communication et l’échange de données entre applications et systèmes hétérogènes dans des environnements distribués. Ainsi, les transferts de commande, les mises à jour de données ainsi que toute opération à distance sur les bases de données peuvent se faire avec ces technologies.

La suite VizCo est donc conçue pour fonctionner dans un environnement Microsoft courant, en utilisant les outils largement répandus de ce type d’environnement de façon à offrir des interfaces conformes aux habitudes des usagers d’applications Micorsoft. Le tout s’appuie sur une architecture robuste et parfaitement adaptée aux plateformes les plus courantes dans les entreprises de divers secteurs.

Treize trucs pour schématiser efficacement un produit

janvier 13th, 2009 by Louis-Félix Bergeron

La construction d’un Catalogue Interactif passe d’abord par une étape de description schématique des produits à inclure au Catalogue. Voyez comment vous pouvez rendre ce processus efficace.

 

Vous voulez construire un Catalogue Interactif de vos produits. Pour représenter vos produits informatiquement dans ce Catalogue, vous devez d’abord les analyser pour établir une sorte de carte de leurs caractéristiques, des options disponibles ainsi que des interrelations entre les diverses informations sur vos produits. C’est ce qu’on appelle la schématisation de produits. Voici dix trucs pour rendre cette opération plus efficace.

 

1.      Pensez à un plan

Un schéma de produit peut se comparer à un plan de maison. Plus le plan est détaillé et clair, plus il sera facile de construire la maison et moins de place sera laissée à l’improvisation. La construction devrait également comporter moins d’erreurs ou de problèmes si le plan prévoit tous les travaux à faire à partir d’informations exactes et validées. De même, si le schéma de produit est bien conçu, la configuration d’un produit dans le Catalogue Interactif engendrera moins de délais et de dépassement de coûts.

 

2.      Centralisez vos informations

Un des objectifs de la schématisation est de centraliser les connaissances d’ingénierie de l’entreprise dans une même base de données. Il est donc important de faire intervenir toutes les personnes qui connaissent les produits (opérateurs, ouvriers, représentants, ingénieurs, etc.) pour valider le schéma. Ainsi, le schéma reflétera un portrait complet issu de plusieurs points de vue.

 

3.      Faites de votre schéma une référence

Le schéma d’un produit devrait dicter comment configurer un produit dans le Catalogue Interactif. En effet, puisque le schéma rassemble toutes les connaissances sur un produit et qu’il est construit avec la collaboration de plusieurs intervenants, le schéma constitue la pierre angulaire de votre Catalogue. Tout changement ou correction à apporter dans un produit devrait d’abord passer par le schéma, de façon à ce que le Catalogue reste une transposition informatique de ce schéma. Le schéma devrait être consigné avec les autres documents importants de l’entreprise.

 

4.      Soyez logique et cohérent

Clarifiez les liens logiques entre les différentes caractéristiques de vos produits (par exemple, les choix de couleurs possibles en fonction des matériaux disponibles). Assurez-vous de bien définir les liens de cause à effet entre les diverses questions à poser sur vos produits. Si les relations de dépendance et les conditions entre ces caractéristiques s’avèrent compliquées et difficiles à conceptualiser en schématisation, elles seront coûteuses, incommodes et probablement inefficaces dans la configuration de votre Catalogue Interactif.

 

5.      Investissez là où ça compte

En suivant la Loi de Pareto (ou 80-20), planifiez que 80% de vos produits nécessiteront 20% de vos efforts de schématisation. Pour les 20% de produits restants, voyez comment vous pouvez réduire les 80% d’efforts anticipés. Mesurez bien la pertinence et la rentabilité des options possibles pour ces produits. Restez vigilant face à ce qui peut embourber la schématisation (comme de longues discussions sur ce qui est faisable ou souhaitable dans un produit). Les produits plus complexes ou moins bien définis peuvent être schématisés et configurés dans une phase ultérieure du projet, après un premier déploiement de votre Catalogue Interactif.

 

6.      Rendez vos produits plus payants

Un des buts de la schématisation et de la configuration d’un Catalogue Interactif est de mettre un prix sur chaque composante d’un produit. Pendant la schématisation, gardez en tête que la plupart des caractéristiques d’un produit ont un prix. Bien entendu, la schématisation peut comporter des options incluses dans le prix de base du produit. Misez toutefois sur la simplicité de ces caractéristiques afin de rendre leur coût de production et de configuration aussi bas que leur prix.

 

7.      Priorisez votre production fréquente

Schématisez ce qui représente 90% de votre production annuelle. Mettez les 10% plus rares dans des portes de sortie (comme des descriptions à ajouter manuellement lors d’une soumission ou d’une commande) de façon à éviter d’investir beaucoup de temps de schématisation et de configuration du Catalogue Interactif dans ce qui ne rapporte pas suffisamment pour justifier cet investissement. Profitez également de cet exercice pour faire le ménage de vos produits, de façon à mettre en valeur vos produits principaux et réduire les particularités coûteuses, rares et encombrantes.

 

8.      Évitez les redondances

Un schéma efficace réussit à condenser l’ensemble des caractéristiques d’un produit dans un nombre limité de questions. Puisqu’un Catalogue Interactif vise à simplifier la présentation des options des produits et à faciliter la saisie de commande, la schématisation doit éviter de se perdre dans les détails et les questions redondantes ou pointilleuses. Le niveau de précision du schéma ne devrait pas dépasser ce qui est requis pour une soumission ou une commande.

 

9.      Assurez-vous d’être clair et compris

Puisqu’un grand nombre d’intervenants peut être appelé à consulter, à utiliser et à valider le schéma de vos produits, portez une attention soutenue à sa lisibilité et à l’accessibilité des concepts et des termes employés. Bien que le schéma reste une représentation abstraite d’un produit, il doit est conçu en gardant à l’esprit que plusieurs personnes doivent pouvoir le comprendre malgré un niveau de connaissance varié du produit. Cette lisibilité est d’autant plus nécessaire lorsque la construction du Catalogue Interactif est confiée à d’autres personnes que celles qui ont préparé le schéma de produit.

 

10.    Orientez les choix de vos clients

Spécifiez dans votre schéma les options que vous désirez mettre à l’avant-plan dans vos produits. Ces options pourront être présentées par défaut dans votre Catalogue Interactif, de façon à ce qu’elles soient vues en premier pendant la soumission ou la commande. Vous pouvez également marquer les questions qui doivent attirer l’attention des clients de façon à les contraindre à choisir eux-mêmes les options qu’ils désirent. Ainsi, les décisions prises en connaissance de cause peuvent éviter de coûteux malentendus.

 

11.    Progressez par cycles

Construisez vos schémas de produits par boucles d’amélioration plutôt qu’en cherchant à compléter chaque étape avant de passer à la suivante. Ainsi, commencez par schématiser la structure de base d’un premier produit, validez cette première ébauche dans l’entreprise, apportez les améliorations nécessaires, complétez les informations manquantes, revérifiez le schéma avec les autres intervenants de l’entreprise, corrigez ce qui doit l’être, poursuivez ce cycle si nécessaire et commencez le schéma du produit suivant. De même, débutez la configuration de votre Catalogue Interactif avec un premier schéma validé et complété, testez cette configuration avec les utilisateurs, apportez les correctifs pertinents, poursuivez le processus de validation et de correction tout en amorçant la configuration du produit suivant.

 

12.    Visez la constance

Suivez le même style de schématisation pour tous vos produits à analyser. Établissez au préalable la nomenclature à utiliser de façon à être prévisible d’une question à l’autre et d’un produit à l’autre. Notez de la même manière le même type de caractéristique avec la même organisation des informations. Cette constance facilitera la compréhension et la cohérence du schéma tout en réduisant les risques d’erreurs.

 

13.    Maintenez vos schémas à jour

Après la configuration, la maintenance de votre catalogue sera grandement facilitée si les schémas sont toujours gardés à jour. Le schéma ne devrait pas être un document temporaire servant uniquement à construire le Catalogue Interactif pour ensuite se retrouver oublié aux archives. Puisque toutes les connaissances d’un produit sont rassemblées dans un schéma, celui-ci devrait être révisé périodiquement, même après la configuration, afin de s’assurer qu’il comporte les informations les plus récentes sur un produit. De cette façon, le schéma continuera de guider les mises à jour et la maintenance du Catalogue Interactif.